Thursday, September 27, 2007
Paradise and Trust
I posted some photographs of flowers and musings upon my own state of mind. Now I ask: Why should pain and struggle be glorified by any one (including myself) over simple contentment?
It is amazing how much our own personal experiences define our emotions. It now seems to me that there was a rather 'Gothic' attitude in my responses to plants and landscapes. Perhaps I shall learn to be at home in Paradise after all...
As a young girl, I thought that tropical island fantasies were too seductive. The Viking influence in me called for a more difficult road, a steep and perilous path that, should determination be stronger than discouragement, one day would lead to the highest point between Heaven and Earth.
Is it possible for a person simply to accept a gift of life when it is magnificant and utterly perfect? Experience often makes us distrust a trap when a desire is too seductive, when every element appears to conspire to offer our secret heart's desire.
In that complexity alone, one can create a maze of misery. Trust and faith ultimately must triumph or happiness, even if it were a reality, is soon refashioned into illusion by a doubting mind.
Although this is not my French music page, I feel that a song by Charles Aznavour would be apt at this point:
'Emmenez-Moi' by Charles Aznavour
Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort.
The lyrics really embody the Epicurian philosophy and the attitude of living for the day, but it was the refrain and not the body of the song that occurred to me here:
'Take me to the edge of the earth, take me to marvelous countries.' If 'misery is less painful in the sunshine', then surely happiness would be magnified in the same conditions!
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